Indices de révision

Pas forcément !

Le principe est qu’au montant de base de chaque facture, va s’ajouter un montant qui traduit la variation globale des prix entre le moment où le contrat a été conclu et le moment où la prestation est réalisée et facturée.

Cette révision est donc la plupart du temps positive, quand les prix sont globalement à la hausse… mais elle peut également être négative si les prix sont à la baisse !

Pour calculer les révisions et suivre la variation des prix, on se base sur des indices qui sont généralement publiés chaque mois par l’INSEE (telles que les séries ING, TP, BT, etc.) ou encore par la fédération SYNTEC (indice Syntec).

Ces indices ne sont pas automatiquement implémentés dans Pythagore : il est nécessaire d’incrémenter chaque mois la ou les nouvelles valeurs d’indice qui ont été publiés. Nous avons rassemblé quelques valeurs de séries d’indices fréquemment utilisés sur la page Indices de notre site web.

La publication des indices de révision a généralement environ 3 mois de décalage par rapport au mois en cours, notamment pour la série ING.

Cela génère dans certains contrats la notion de « révision provisoire ». Il s’agit d’un montant de révision calculé de manière provisoire en fonction de la dernière valeur d’indice connue au moment où on émet la facture. Ce montant devra être réévalué une fois l’indice définitif paru pour le mois concerné par la facture.

Dans certains contrats, il est précisé qu’il ne faut pas de révision provisoire : dans ce cas, on attendra la parution de l’indice pour le mois concerné avant de facturer la révision.

La première vérification concerne le paramétrage de la formule de révision : en particulier, il faut s’assurer que vous appliquez bien les mêmes coefficients, mois d’établissement des prix, choix d’arrondi et nombre de décimales dans le coefficient de révision.

En cas de doute, demander à votre interlocuteur ce qu’il a pris en compte pour ses propres paramétrages peut aider à résoudre l’incohérence.

S’il vous faites une modification sur ces paramétrages, pensez ensuite à utiliser l’icône de recalcul présente en haut à droite de la fenêtre de facturation pour forcer un recalcul global des révisions sur l’affaire, et à mettre à jour votre dernière facture le cas échéant.

Une fois la piste de la formule écartée, une autre source de différence dans les calculs concerne le mois pris en compte pour le calcul du coefficient de révision : il faut donc s’assurer que les mois pris en compte sont bien les mêmes de part et d’autre.

Pour rappel, le mois retenu pour le calcul du coefficient dans Pythagore est le « mois de valeur » sur chaque décompte. En cas de doute, l’annexe de facture n°3 vous affichera tous les détails du calcul effectué par Pythagore, par élément de mission et par mois de valeur, avec affichage de la valeur de l’indice retenu.

Si votre client, mandataire ou architecte a retenu un mois différent de vous, pour obtenir le même calcul il faut modifier la date de valeur du décompte concerné. Prenez juste garde à bien conserver l’ordre chronologique des factures, notamment en cas de modification sur un ancien décompte.

Enfin, un cause possible de différence concerne la gestion des révisions provisoires.

Il faut en particulier vérifier si des révisions provisoires sont prévues, leurs modalités d’actualisation (liées au paramétrage de la formule : une seule révision provisoire non modifiée jusqu’à l’indice définitif, un recalcul provisoire à chaque nouvel indice provisoire ou encore aucune révision provisoire et utilisation exclusive des indices définitifs) et que vous avez bien pris en compte le même mois provisoire.

De même, en cas d’utilisation du « dernier indice connu au moment de la facturation », il faut vérifier que vous vous basez bien sur le même mois, et modifier le mois de valeur de votre décompte le cas échéant.

En cas de doute : demandez le détail du calcul à votre interloccuteur afin de déceler ce qui est différent par rapport aux calculs de Pythagore, en comparaison avec l’annexe 3.